la pièce


de Cyril Gourbet et Frédéric Bui Duy Minh

 

NOTE D’INTENTION

 

 

 

 

Pourquoi le théâtre n’aurait-il pas ses grands spectacles familiaux comme le cinéma sait si bien les faire : « La grande Vadrouille », « Indiana Jones », « La 7ème compagnie », « Retour vers le futur », « Fantômas » … et tant d’autres qui ont bercé ma jeunesse. 

 

Avec « L’incroyable histoire de l’île mystérieuse », je souhaite proposer une pièce accessible, moderne, débridée et immersive : un vrai divertissement familial comme j’aurais adoré le voir à l’époque avec mes parents.

 

Cyril Gourbet


 

  

LA REVELATION : LE THEATRE D’AVENTURE

Tout a commencé en 2010, après avoir vu la pièce « Les 39 marches » d’Éric Métayer. J’ai perçu à travers cette pièce, toutes les possibilités de transcrire enfin sur une scène de théâtre un vrai film d’aventure !

 

C’est ainsi qu’en 2012, mes compères Frédéric Bui Duy Minh et Aymeric de Nadaillac et moi avons créé « Les Aventuriers de la cité Z », les tribulations de Jack Beauregard, un pseudo Indiana Jones à la française en quête d’une cité inca. L’accueil du public et les critiques de presse ont été plus que positives avec plus de 600 dates à Paris et en Provence. Beaucoup de personnes nous réclamaient une suite… 

 

10 ans plus tard, avec mon co-auteur, Frédéric Bui Duy Minh, nous avons donc imaginé « L’incroyable histoire de l’île mystérieuse » qui ravira tous les fans d’Indiana Jones, Jules Verne et Jurassic Park.

 


DIVERTISSEMENT

Nous traversons actuellement une période socio-économique difficile et les spectateurs ont besoin, plus que jamais, de rire, s’évader et oublier le quotidien. La comédie était donc un point central avec d’une part l’écriture et ses différents degrés de lecture pour toute la famille, et d’autre part la mise en scène avec ses situations clownesques et burlesques, inspirées de mes maîtres Chaplin et Monty Python.

 

Adepte du « théâtre en mouvement » et conscient de l’impatience des plus jeunes, ma priorité était de donner du rythme, comme dans un bon film d’action, en découpant le récit en 26 tableaux différents, ne dépassant pas 3 minutes chacun. Enfin, comme tout récit d’aventure qui se respecte, nous avons gardé les ingrédients habituels : mystère, exotisme, quête du trésor, courses-poursuites, cascades, amour et créatures effrayantes.

 


 

 

L’IMMERSION

Le théâtre a cette richesse incroyable de créer l’émotion grâce à l’imaginaire et au pouvoir d’immersion (que le cinéma nous envie !). Il était donc indispensable pour moi de m’en servir dans la mise en scène et la scénographie pour placer le spectateur au cœur de l’aventure. Pour commencer, je tenais à recréer l’ambiance de la seconde guerre mondiale à travers les costumes (Virginie Houdinière), les accessoires et les nombreuses références historiques. 

 

Ensuite, j’ai fait appel à Romain Trouillet pour composer une véritable bande son originale avec des thèmes différents pour accompagner les différents tableaux de la pièce.


LA SCENOGRAPHIE

En collaboration avec le scénographe Olivier Prost, nous avons décidé de nous appuyer sur la vidéo pour donner du rythme et passer d’un décor à un autre en quelques secondes. Mais une fois de plus, nous ne sommes pas au cinéma. C’est pourquoi, nous avons imaginé des décors originaux avec des rideaux de fils qui permettent de donner vie aux projections : comme si les personnages (ou les créatures) sortaient réellement de la case de la bande dessinée.

 

La création lumière de Denis Schlepp a été également un travail important pour plonger encore un peu plus le spectateur dans l’ambiance des scènes, sans toutefois altérer la qualité des projections vidéos.

 

Pour les décors, j’ai conservé « ma signature » (qui m’a valu un « p’tit Molière » en 2013) sur le thème de la bande dessinée, en faisant appel à Jean-Paul Bordier et Philippe Chapelle qui ont dessiné l’ensemble des dessins et cinématiques de la pièce. 

Harold Simon a ensuite travaillé sur l’enchainement des dessins pour donner cette impression de lecture d’un album de BD où les pages se tournent au fur et à mesure des tableaux. Enfin, la mise en scène interactive avec le public vient compléter cette volonté d’immersion du spectateur au plus près de l’action et des créatures…

 


« BOYUCA » : UNE HISTOIRE VRAIE

Pour le trésor, je tenais à trouver une vraie quête historique pour crédibiliser l’histoire.

 

Pierre Martyr d’Anghiera (1457-1526), historien et ambassadeur du Roi Ferdinand II d’Espagne, est connu pour son ouvrage majeur « De Orbe novo », entièrement consacré à la transcription des récits des explorateurs vers le Nouveau Monde (dont Christophe Colomb).

 

Dans l’une de ses lettres, il évoque l’existence d’une île mystérieuse appelée « Boyuca» : « A 325 lieues d’Hispaniola, se trouve une île nommée Boyuca, laquelle, à écouter ceux qui en ont exploré les terres, possède une fontaine si extraordinaire qu’en boire l’eau rajeunit le vieillard ». Juan Ponce de León se serait laissé prendre à ce mirage. En 1513, il décide de lancer ses caravelles vers le nord, avide de trouver « cette source miraculeuse ». En réalité, le conquistador découvrira la Floride, mais nullement le moyen de vaincre la mort. Blessé par une flèche empoisonnée, il mourra à Cuba en 1521, à 60 ans.



 

 JULES VERNE

Coïncidence parfaite : la quête de cette île légendaire de « Boyuca » convenait parfaitement au Roman de Jules Verne « L’île mystérieuse » dans lequel plusieurs prisonniers évadés en ballon, atterrissaient miraculeusement sur une île perdue, et devaient survivre face à des phénomènes étranges et des créatures monstrueuses.

 

S’appuyer sur une œuvre du maître des récits d’aventure était d’une part, un gage de crédibilité de l’histoire et d’autre part, la possibilité de mettre sur scène, de vrais monstres adorés par les plus jeunes : des dinosaures ! 

 



LES DINOSAURES

L’engouement pour les dinosaures est incontestable chez les petits mais aussi les plus grands, grâce notamment à la franchise « Jurassic Park ». Pour la crédibilité de la pièce, je tenais dès le départ, à ce que les dinosaures soient le plus réel possible.

 

Pour le tyrannosaure, j’ai donc fait appel à Harold Simon qui a modelé en images 3D une véritable séquence vidéo d’un T.Rex en action, comme dans les films. Enfin, le clou du spectacle, une entreprise chinoise a réalisé un costume mécanique unique et très réaliste de vélociraptor (3 m) dirigé par un comédien de l’intérieur. Et d’après les spectateurs, l’effet est bluffant. Le pari est donc réussi.

 


Suivez-nous sur les réseaux sociaux



DIVERTIGO 

17, allée Emile ZOLA - 78570 ANDRESY

06 64 35 02 74

divertigoprod@gmail.com